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Mon sitcom
1 septembre 2005

The no comprendo

etlalumierefut2

Prise dans une spirale fantaisiste, ce post n’aura une nouvelle fois pas de début. Ce qui va suivre n’est pas une intro. Désormais je commencerai toujours par évoquer un détail, un bout de salade coincé entre les deux dents de devant pour ensuite revenir à un plan plus traditionnel* (*un besoin de repères me pousse à rester raisonnable). Je vous ferai signe quand ça commence* (*vraiment).

Attention ceci n’est pas une intro* 

*à compter du 1er octobre ce double affichage n’aura plus court

Je pratique un sport de haut niveau. Tous les deux jours. Des années d’entraînement au compteur. Tout comme dans les films, le short et les baskets en moins : espoir - doute(s) - désespoir - larmes - "j’arrête tout je m’en fous" / espoir - doute(s) - désespoir - larmes - "j’arrête tout je m’en fous" / espoir - doute(s) - désespoir. Oui, je pratique le lancé de sac poubelle en local* (*le local à poubelles). Tous les deux jours la même magie, ce petit frisson m’encourageant à repousser perpétuellement mes limites. Alors je recule d’un pas, deux, trois et en cas de très grande forme, j’effectue mon lancé dans la quasi obscurité depuis le pas de la porte. Les autres poubelles retiennent leur souffle, béates et béantes.

Un public fidèle depuis le début de saison* (*le public en local = un micro-onde brisé physiquement et psychologiquement sans cuisine fixe, un ensemble brosse dégarnie+balayette exténuée, un tabouret IKEA 90's unijambiste) est tout acquis à ma cause* (*les encouragements se font très discrets, voire inexistants mais le cœur y est). Jeudi soir, grande première, une personne influente et redoutée* (*ma concierge) assiste malgré moi à mon exploit sportif. Elle est médusée, sûrement scotchée par une telle créativité de jeu. NBA âge d’or. Au lieu d’applaudir, elle a ce petit rire narquois* (*habile stratagème pour camoufler son admiration teintée d’émotion), et cette phrase à vous glacer le jeu : "c’est bien, je vois qu'on* s’amuse bien" (*on = moi = une "jeune" = à ranger dans le même sac que l’autre fou, un autre jeune, celui du quatrième qui écoute du Oh Marie par Johnny* (*oui je sais c’est insoutenable, selon ma legislation personnelle, ce genre d’agression sonore va chercher dans les 4 ou 5 ans de prison. Ferme.) volume à fond, fenêtres ouvertes à 4 ou 5 h du matin en chantant le refrain). Je suis victime de cette fameuse et odieuse manie française dénoncée maintes fois par bon nombre de vedettes opprimées, vous savez celle qui consiste à coller des étiquettes. Je suis donc comme Séverine Ferrer* (*animatrice-chanteuse-danseuse, le tout de talent) chez Ardisson face à un Dupontel déchaîné. Incomprise. J’encaisse, ma concierge me laisse. Bécasse, elle n’a rien compris ou bien elle est trop timide. Je tourne les talons, digne. Tel une Ophélie W. sur le déclin, j’opte pour l’humilité et l’abnégation option grande classe.

Attention ceci est le sujet de ce post*

*à compter du 1er octobre ce double affichage n’aura plus court

Je suis souvent distraite. Je ne vois pas tout, tout de suite. Et puis la lumière fut. Panorama non exhaustif de mes récentes mises en lumière :

Le jour où j’ai compris le pouvoir de la culotte.

Alain S. m’avait pourtant prévenue. Des réunions sérieuses avec débats d’idées incorporés* (*voir les archives pour comprendre) auraient pourtant du m’alerter. Oui j’ai trop longtemps sous-sestimé le pouvoir hypnotique de la culotte élastiquée taille ultra haute à motifs fleurettes délavés. Je l’ai compris ce matin dans le métro. J’attendais bien sagement sur le quai, bravant le danger en décidant de m’assoire sur l’un des sièges kaléidoscope* de la station (*ceci n’est pas une innovation technologique, urine(s), bière(s), début de vomi, les changements de couleurs ou de textures sont généralement réalisés sur le vif durant la nuit selon la technique de l’Act Painting). J’observe avec plaisir le ballet des chaussures, talons, tongs, mocassins. Mon voisin est absorbé par un article économique passionnant, et relève régulièrement la tête, presque inspiré, les yeux dans le vague* (*dans le vague il y a quand même une paire de fesses passant inopinément dans son champ de vision). J’ai envie de le remercier, il m’amuse. Chaque matin il y en a au moins un. Un de ceux qui n’osent pas regarder franchement* (*regrettant en octobre le temps béni des lunettes de soleil), inventant mille et uns alibis, déployant des trésors d’imagination pour voir sans être vu un décolleté (trop) plongeant ou une paire de jambes (trop) galbées. Après des années d’observation ma technique préférée reste sans conteste celle de l’homme orchestre, dite du j’embrasse et en même temps je regarde autour de moi parce qu’on ne sait jamais hein le destin c’est vache parfois mais c’est comme ça.

Bref je m’éloigne du sujet. Surgit alors des escaliers, une créature, hybride de Britney Spears et Mamie Nova. Britney pour les vêtements* (*jean taille basse) et Mamie Nova pour la culotte* élastiquée taille ultra haute à motifs fleurettes délavés très, très apparente (*malgré l’absence d’informations précises sur le sujet, nous pouvons supposer que Mamie Nova ne possède pas de string panthère ou tout du moins nous pouvons fortement l’espérer afin de préserver les dernières parcelles de notre fameuse âme d’enfant). La fille à la culotte élastiquée taille ultra haute à motifs fleurettes délavés défile. Une partie de la population masculine présente ce matin-là est littéralement hypnotisée ou subjuguée je ne peux pas être catégorique de là ou j’observe. Le sous-vêtement en impose. De quoi faire tomber en dépression un string noir sous pantalon blanc. C'est officiel l’attitude Mémé Décadente is back ou plutôt est née. Dans la rue même scène* (*nous sommes descendues au même arrêt). Certains se retournent, la la* (*vous voyez j'en viens à bégayer) culotte élastiquée taille ultra haute à motifs fleurettes délavés envoute tout sur son passage ou plutôt quiconque croise son élastique. Je suis fascinée et ne peux que m’incliner face aux arguments de cette super puissance. Vous aussi, chez vous, dans votre station, un jour vous aurez peut-être la chance de voir débouler dans votre vie une culotte élastiquée taille ultra haute à motifs fleurettes délavés* (*prédateur donc dominant au rayon sous-vêtements). Je vous le souhaite, la vie n’est plus pareille. Après.

Le jour ou j’ai réalisé que pleurer pour / penser (souvent) à / parler (régulièrement) d’un objet (n’)était (pas forcemment) normal.

Une fin d’après-midi, fin janvier. Insouciante, plus pour longtemps. J’ai sur la tête MON chapeau en poils de lapin angora* (*toutes ressemblances avec un post ayant réellement existé...). Déjà trois ans d’amour fou, trois ans de compliments, pas une rides ou bien si une ou deux et quelques poils de lapin angora en moins. En période hivernale, je ne le quitte plus, un amour saisonnier à contrat indéterminé. Et puis c’est le drame. Je constate sa disparition, c’est l’affolement. Ni dans mon sac, ni dans mes poches. On me dit de me calmer, qu’il est sûrement sous un portant* (*oui le hasard m’avait conduit ce jour-là à fréquenter les boutiques). L’hystérie me guette, j’examine chaque cm2 de la boutique, prête à tout et surtout à plaquer violemment au sol celle/celui qui serait vu en sa présence et/ou sa possession.

Je n’en ai pas l’occasion, je ne le reverrai jamais.

En état de détresse psychique avancé, le passé revient par flash. Le souvenir de mon collier, l’adoré, le magnifique, égaré à Monaco l’année de mes sept ans. Putain de rocher. Pour seul souvenir une photo. Avant. Moi et mon sourire édenté, radieuse donc, avec lui* (*mon collier). Tout ressurgit. Je l’imagine déjà sur la tête d’une autre* (*mon chapeau), la garce. Heureusement une amie est à mes côtés. Oui, elle comprend, elle est passée par là. Elle aussi, "il y a trois maintenant". Un, son manteau oublié sur une banquette de train et cette image obsédante : lui* (*son manteau) sur le corps d’une autre, heureux sans elle, le salaud. Elle préfère ne pas trop en parler, parce que mine de rien c’est encore là. Nous faisons front face à l’adversité. Je suis aux portes de la folie, douce la folie. Il m’en faut un, un autre, tout de suite maintenant, pour remplacer, pour l'oublier. Et j’en trouve un. Pas pareil, plus stricte, moins poilu* (*que mon chapeau en poils de lapin angora). il est moyennement beau mon placebo. Mon amie m’assure que j’ai fait le bon choix et puis après tout "c’était qu’un chapeau". Elle ne pense pas ce qu’elle vient dire, moi non plus. Tant pis on fait semblant d’être raisonnables. On se promet de ne plus JAMAIS en parler. Elle du sien* (*son manteau) et moi du mien* (*mon chapeau en poils de lapin angora). Les semaines suivantes, je le voyais partout, à chaque coin de rue. Souvent j’ai cru le reconnaître. Je me suis faite une raison. Il a droit au bonheur, va, vis ta vie, tant pis.* (*on se mettrait bien un peu de Hélène Segara/Roch Voisine, non?)

Attention : je ne pense pas un mot de ce que je viens d’écrire mais pour des raisons d’image il me fallait terminer sur une note positive et rassurante.

Aussi, afin de ne pas gâcher cette chute en forme de coucher de soleil je n’évoquerai donc la perte* (*dans des conditions atroces) de mon poster de Farah Fawcett chiné pour rien du tout et garanti 70's. Je n’en parlerai pas, vous pourriez me juger (trop) superficielle.

Le jour ou l’on m’a fait comprendre que l’humour pouvait être un sport dangereux voire glissant en zone dite de travail.

L’impression de revivre sans cesse la même scène. Moment supposé de détente. Tout le monde parle, personne ne s’écoute. Moi j’ai écouté/lu/vu/entendu ça. Bla. Bla. Bla. je commets alors un acte fou, parce que motivé par l’ennui. Je lance  : "vous avez lu le dernier Foucault". Foucault, Foucault, quoi Michel? un réedition spéciale? un inédit? Du côté du public, c’est un peu le panique. Je les achève. Jean-Pierre Foucault. "Du rire aux larmes" c’est le titre de son livre confession. Un titre prémonitoire. La blague ne prend pas, ou bien si un peu, je crois entendre un semblant de début de rire là-bas au fond. Me voilà étiqueter. Peut-être me soupçonne t-on déjà d’avoir a-d-ô-ô-ô-r-é le dernier Gavalda. Le doute plane avec sous le bras bien en évidence le dernier Marc Levy.

Je ne démens pas au micro avec larsen de rigueur. J’ai peur, la rumeur risquerait de s’amplifier, de prendre ses aises pour mieux se prélasser avec le dernier Cohelo. Note pour plus tard : penser à débarquer tous les matins avec entre les mains un (grand) classique. Penser à établir un roulement : lundi Les mots, mardi.... Penser à lire La possibilité d’une île le plus vite possible, dans la nuit s'il le faut, en prenant des notes pour tenter de briser mon image de tête de gondole. JP tu me le paieras.

"Je voudrai pas t'affoler mais ici j'ai vu traîner deux ou trois clichés pas très fréquentables"

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Commentaires
A
Arff, pas pu m'empêcher de parler de toi sur mon blog (http://alicepattes.over-blog.com/). Je supprime sur le champ à ton gong.
A
pourquoi pourquoi pourquoi cette chère anna G. se voit traitée de la sorte. Je verse une larme d'incompréhension et file lire mon jp foucault. C'est pô juste.
F
Arf arf .
L
abfab> et la dernière redif c'était ce matin...
A
ah ben c'est malin.. je me suis tapé les deux vidéos sur le site de l'émission, et ya pas trace d'un ongle rouge... (comment je m'ai fait eu là)
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