who's who

22 novembre 2004

Le post qui va suivre sous ses airs parfaitement respectables est (en réalité) motivé par un besoin totalement (et odieusement) égocentrique. Restez donc sur vos gardes.

J'aime bien vous imaginez. Oui, vous, là derrière votre écran. Me demander si dans la vraie vie, on s'adresserait la parole. Si il y a parmi vous des fans de tunning, des mères au foyer, des éleveurs de caniches, des fans de Michel Drucker, des accros au tricot, des étudiants qui collectionnent les bouteilles de bière, des ados en crise, des adultes adolescents, des adolescents qui veulent faire grands, des gens qui pensent que Balladur devrait être plus présent, des gens qui s'appellent Rose, Louis ou Marcelle, des gens qui ont osé appeler leur chat « Chat », des gens qui (a l'insu de tous) écoutent chez eux Justin Timberlake à fond (dans leur casque), des gens qui n'aiment pas Ariel Wizman ni Edouard Baer d'ailleurs, des gens qui ont déjà collé dans leur chambre des posters de dauphin, de chaton ou de cheval, des gens qui ont peur des escargots, des gens qui aimeraient bien foutre une baffe à Flavie Flament, des gens qui perdent tout le temps leurs clés, leurs gants, leur parapluie, leur tête, des cons, des gens qui aimeraient bien acheter un bulldog et qui l'appelleraient Zébulon, des gens qui réalisent des napperons en crochets, des gens qui collectionnent les fleurs séchées, des gens qui détestent Francis Cabrel et préfèrent Julie Zenatti, des gens qui traversent même quand le petit bonhomme est rouge, des gens qui aiment la barbe à papa, des gens qui aimeraient bien devenir multimilliardaires même s'ils n'aiment pas l'argent, des gens qui appellent un tee-shirt un « top », des gens qui ont peur du dentiste mais qui prennent toujours l'ascenseur.